Vous voulez donner ou redonner du sens à ce que vous faites ?
Vous êtes prêts à sortir des sentiers battus et à explorer une part d’invisible chez vous ?
La notion de “coaching providentiel” vous intrigue ?
Cet article est fait pour vous !
Et pour vous aider à avancer dans votre réflexion je vous propose de répondre aux questions suivantes :
A votre avis,
– est-ce votre environnement ou votre éducation qui décide de votre destin ?
– êtes-vous condamnés à répéter indéfiniment les mêmes erreurs ?
– existe-t-il des leviers pour orienter votre vie favorablement ?
Dans cet article :
- j’évoque dans un premier temps ce que dit la recherche scientifique sur les phénomènes d’apprentissages.
- je complète ensuite avec les recherches théoriques de René Girard sur le mimétisme.
- j’invite enfin à la connaissance de soi par le développement personnel et par l’écoute des synchronicités qui se produisent dans nos vies.
Sommaire :
- Si on veut changer la réalité, la première condition c’est de là reconnaître
- Celui dont on imite le désir est le modèle
- O enfer ! Choisir l’amour par les yeux d’un autre !
- Soyez vous-même les autres sont déjà pris !
- Coaching providentiel : une part d’invisible
- Plus que les individus ce sont les relations qu’il faut soigner
1) “Si on veut changer la réalité, la première condition c’est de là reconnaître” Jean-Michel Oughourlian dans “Cet autre qui m’obsède : comment éviter le piège du désir mimétique”
En situation de crise tout se passe comme dans cette métaphore de la grenouille en train de cuire à petit feu dans une casserole. Placée directement au dessus du récipient d’eau bouillante, la grenouille cherche à fuir. Plongée dans l’eau froide, la grenouille s’adapte à la température qui monte lentement et ainsi anesthésiée, elle ne se rend pas compte qu’elle est en train de cuire.
En réalité selon le professeur Doug Melton du département de biologie de l’université de Harvard « Si l’on plonge une grenouille dans de l’eau bouillante, elle ne s’échappera pas. Elle mourra. Si on la met dans de l’eau froide, elle s’échappera avant qu’elle n’ait chaud car en effet : les grenouilles ne restent pas assises tranquillement pour nous faire plaisir !”
Pour les hommes curieusement les choses s’organisent autrement.
Lors des championnats du monde de sauna qui avaient cours en Finlande jusqu’en 2010, l’objectif était justement de rester le plus longtemps possible dans un espace chauffé à 110 degrés.
Finalement la compétition a été suspendue après la mort d’un participant qui avait pris de puissants analgésiques pour faire taire la douleur et tenter de remporter le concours.
Il en est parfois de même dans le monde du travail : la température monte et plutôt que de se mettre au frais, l’individu prends quelques sédatifs pour faire taire les symptômes du stress et il se dirige plus ou moins rapidement vers un “burn-out”, “bore-out”, “brown-out” et autre “blur-out” pour “bullshit job”.
Comment expliquer une telle course vers l’absurdité ? Qu’est ce qui nous pousse parfois à aller ainsi contre nos intérêts les plus vitaux ?
2) Celui dont on imite le désir est le modèle
Andrew Meltzoff, chercheur à Seattle, a pu démontrer dès 1977 la précocité du fonctionnement mimétique en obtenant des imitations remarquables de la part de bébés à peine nés.
L’homme pour une bonne part de ses actions n’a pas de désir autonome mais imite le désir de l’autre. C’est aussi une réalité anthropologique que chacun peut vérifier, par exemple, auprès de bébés, qui, dès l’âge de 6 mois, se disputent, sans raison apparente, le même jouet.
C’est en 1996 avec Giacomo Rizzolatti, neurologue de l’Université de Parme, que s’ouvrent de nouveaux champs de compréhensions pour les sciences humaines avec la surprenante découverte des neurones miroirs.
« Faire quelque chose et imaginer le faire ne reviennent pas au même. Et pourtant ! Il se pourrait bien que, pour notre cerveau, la pensée et l’action soient une seule et même chose » Giacomo Rizzolatti, Corrado Sinigaglia Les Neurones miroirs (odile jacob)
Les neurones miroirs s’activent aussi bien quand on exécute une action que lorsqu’on regarde quelqu’un exécuter cette même action. Le même réseau de neurones s’active chez les personnes qui engagent une action et chez celles qui les observent.
A cause (ou grâce) aux neurones miroirs, toute personne offre un modèle d’imitation, bon ou mauvais. Les neurones miroirs entraînent des apprentissages implicites.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, l’affection, la tendresse se transmettent et s’apprennent… tout comme la violence.
3) « O enfer ! Choisir l’amour par les yeux d’un autre ! » Shakespeare (Le songe d’une nuit d’été)
Dans “Mensonge romantique et vérité romanesque” René Girard pose l’hypothèse que le sujet imite un modèle parce qu’il désire être cet “Autre” dont il admire, en secret, l’assurance et la plénitude apparente.
Son incapacité à définir son identité le pousse à accaparer celle d’autrui. En devenant son médiateur, imagine-t-il, il pourra combler son manque d’être et il en aura ainsi fini avec le mal métaphysique qui le ronge.
Selon cette hypothèse trois postures mimétiques sont possibles :
- copier le modèle pour se l’approprier,
- le rejeter pour en définir un autre,
- ou, choix passif, se bloquer en rejetant la responsabilité sur l’autre.
Pour le sujet qui imite, si le modèle est externe, c’est-à-dire éloigné, il est une source d’inspiration non-conflictuelle ; en revanche si le modèle est interne, c’est-à-dire proche, il devient un obstacle dans la conquête de l’objet désiré par le sujet. C’est un : « modèle-obstacle ».
Or le modèle que l’on prend pour obstacle génère des psychoses, des schizophrénies, des paranoïas. Et quand chacun désire ce que l’autre a, la concurrence pour un même objet peut conduire au conflit.
Notre désir n’est ni spontané, ni autonome, bien que nous en ayons l’illusion. Et un moyen de sortir de ce cercle vicieux de la confrontation est d’apprendre “l’art de la maîtrise du désir” :
- nous pouvons transcender l’amour “Eros” en posant des limites capables de transformer nos désirs en une volonté d’aimer consciente ;
- nous pouvons établir des relations de réciprocités avec l’autre et construire des rapports gagnants-gagnants (Philia) ;
- nous pouvons apprendre à aimer l’autre pour ce qu’il est et non pour ce qu’il peut nous apporter (Agape).
En choisissant l’autre comme modèle plutôt que comme un rival, il devient possible d’éloigner le spectre du désir mimétique. Et pour nous accompagner sur ce chemin de transformation, il existe une multiplicité d’outils d’identifications utilisés en coaching pour éveiller notre conscience.
4) “Soyez vous-même les autres sont déjà pris” Oscar Wilde dans “l’âme humaine”
La seule personne que nous pouvons changer c’est nous-même et la prise de compte de notre spécificité est la première marche à franchir pour progresser vers un mode relationnel équitable.
L’ennéagramme permet par exemple à chaque individu d’appréhender les différentes facettes de sa personnalité. Il donne des pistes afin de mieux comprendre les interactions avec les autres.
Il distingue 9 types de personnalités : le perfectionniste, l’altruiste, le battant, le romantique, l’observateur, le loyal, l’épicurien, le chef, le médiateur.
Cet outil permet d’identifier le profil de personnalité dominant et d’analyser les comportements et les intentions de chaque individu. En prenant en compte notre personnalité, l’ennéagramme permet d’identifier des axes d’améliorations pour fixer des objectifs clairs et atteignables.
Dans ce travail d’introspection, il est important aussi de distinguer ce qui dépend de nous de ce qui n’en dépend pas afin d’engager nos efforts dans la bonne direction.
Dans son “Manuel pratique pour un leadership vertueux”, Alexandre Dianine Havard nous invite par exemple à distinguer notre personnalité de notre caractère pour orienter nos actions : “Le leadership est une question de caractère (qui relève de la spiritualité, de la liberté, de la croissance), et non de tempérament (qui relève de la biologie, du conditionnement, de l’épuisement). On ne naît pas leader, on le devient.”
En utilisant nos forces pour avancer et en limitant nos faiblesses par l’exercice des vertus, la part de ce que nous pouvons faire pour nous libérer des influences mimétiques est importante.
Cependant si l’aventure humaine ne portait que sur les efforts à fournir elle deviendrait vite lassante.
La biologie, l’anthropologie, les neurosciences, la philosophie et bien d’autres disciplines nous instruisent sur l’homme dans sa quête de vérité. Nous pouvons aussi porter notre attention sur ce qui est premier à savoir l’expérience. Adopter à la suite de Jacques Blaize une position phénoménologique et “accepter que le seul accès que nous ayons au monde c’est l’acte d’être conscient.”
5) Coaching providentiel : une part d’invisible
Il y a un enjeu à redevenir conscient car la plupart des gens sont programmés pour la frustration, le stress, la solitude. Ils ont des autoroutes qui les mènent à se sentir mal et des chemins de terre pour arriver à se sentir bien !
Or comme le dit si bien Alfred Korzybski, “la carte n’est pas le territoire” et chacun peut choisir de porter un regard nouveau et pragmatique sur le monde. Chacun peut concentrer son attention sur les émotions qui vont faire de lui la meilleure version de lui-même.
Et le coaching providentiel est une carte que l’on peut choisir pour redéfinir le territoire.
Il consiste à introduire dans le coaching un questionnement appréciatif et aléatoire qui interroge l’équilibre entre soi-même, les autres et l’environnement.
L’idée est de faire surgir dans le champ de l’expérience, le meilleur d’un épisode vécu dans l’histoire d’une personne pour ensuite de porter l’attention sur ce qui apparaît, ce qui se montre, ce qui se révèle dans l’ici et le maintenant.
Ce qui se révèle, et ce n’est pas de la démonstration, ce n’est pas de l’explication. C’est de l’expli-ci-tation, de la description. On regarde l’intelligence de ce que la Vie fait pour nous. On observe ce qui conduit avec sagesse et amour toutes les créatures jusqu’à leur accomplissement.
L’attention est portée non plus sur ce que “nous faisons dans la vie” mais plutôt sur ce que “la Vie fait pour nous”.
C’est une inversion. Un changement de paradigme. Une tentative de regarder ce qui est pour renouer avec ce qui fait notre spécificité. Et ce travail permet bien souvent de prendre un nouveau départ avec plus de cohérence.
Conclusion : “Plus que les individus, ce sont les relations qu’il faut soigner.”
Le risque est grand de s’adapter au tumulte du monde et d’être comme cette grenouille en train de cuire dans la casserole ou comme ce compétiteur prisonnier du désir mimétique qui risque sa vie pour une hypothétique médaille.
Ce que je vous propose dans le cadre de cet article c’est de prendre un temps de recul pour vous interroger et faire un point sur votre vie.
Vous êtes une personne absolument unique. Nous avez des réflexes originaux qui priveraient le collectif de votre spécificité si vous veniez à disparaître. Et c’est cette richesse particulière qu’il vous faut reconnaître et valoriser au delà des imitations qui limitent votre exploration.
Le coaching est un moyen de vous offrir un espace pour faire un point et prendre du recul. Les événements inattendus et providentiels de votre vie sont en particulier des lignes de force sur lesquelles vous pouvez vous appuyer pour engager une nouvelle dynamique.
C’est ce qu’on pu constater ceux qui ont bénéficié de cette approche par le coaching providentiel, et c’est cette expérience que je vous propose d’accompagner et de vivre pour atteindre vos objectifs.
Je me réjouis par avance de découvrir et de valoriser la personne que vous êtes et j’espère vous avoir bientôt en ligne pour continuer cette conversation !